François Kollar, Dordogne, Couze-et-Saint-Front, établissements des Tanins Rey, Vue intérieure de l’usine, après 1956, tirage pigmentaire d’après positif couleur transparent 9×12 cm, ministère de la culture, Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, Donation François Kollar.

Jacques Tati nous a appris à regarder l’homme au travail dans un univers industriel dévorant. 

Au sortir de la seconde guerre mondiale, faisant suite à 4 ans d’abstinence photographique, François Kollar s’investit dans une formation à la prise de vue en couleur. Deux décennies après la commande « La France travaille » le photographe replonge dans l’univers industriel avec une nouvelle arme : la couleur. 

Pour savourer ces oeuvres il faut se souvenir des merveilles acidulées dans « Mon oncle » de Jacques Tati et des photographies saturées de signes colorés par Stéphane Couturier. 

Kollar, lui, conserve quelques respirations en décrivant un isolement moderne : l’homme seul face à la machine dans un environnement aux accents théâtraux. 

Gilles Boussard et Catherine Blondel

Exposition « Du travail à l’œuvre, François Kollar en noir et blanc et en couleur, 1930-1967 » présentée à compter du 2 juin 2020, galerie Mancel, musée des Beaux-Arts de Caen en partenariat avec la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, dans le cadre de Normandie impressionniste 2020.

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