Durant l’entre-deux-guerres, François Kollar mène à la demande des éditions « Horizons de France » une grande compagne photographique sur le thème de «La France travaille» qui restera au centre de sa production photographique tout au long de sa carrière. De la même façon que les impressionnistes peignaient le quotidien de l’ouvrier bouleversé par l’industrialisation, Kollar confronte la représentation de la figure humaine et de ses gestes à celle des machines et de l’univers industriel. Sa photographie empreinte d’humanisme et de modernité rend parfaitement compte du monde du travail marqué par la figure de l’ouvrier, le gigantisme des machines, la modernité de l’industrie. Après guerre, à l’instar de beaucoup de photographes, il s’interroge sur la place de la photographie couleurs : il intègre discrètement celle-ci dans ses œuvres de commande mais aussi dans sa production personnelle dont certaines épreuves sont présentées ici pour la première fois.
Dans le cadre de l’exposition « Les Villes ardentes » présentée au musée des Beaux-Arts de Caen, l’Ardi a choisi d’exposer des tirages modernes des photographies de François Kollar, issus de la donation François Kollar aux collections la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine et réalisés par Bruno Pouidy
Du travail à l’œuvre, François Kollar en noir et blanc et en couleur, 1930-1967
Normandie Impressionniste 2020
Galerie Mancel, musée des Beaux-Arts de Caen
2 juin au 22 novembre 2020
Entrée libre – tous les jours sauf le lundi de 9h00 à 19h00.
présentation audio dans les cadre des chroniques ardentes à retrouver ici .
Rencontres conférences
Samedi 3 octobre 2020 à 11h00
» François Kollar, un regard juste porté sur le monde « par Jacques Py, critique d’art et commissaire indépendant
Auditorium du château de Caen – Accès Libre dans la limite des places disponibles